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Le
festival
Les « Rencontres de la
danse indienne » sont nées en 2008. Il s’agit
du premier festival français dédié aux danses
de l’Inde.
La programmation privilégie les artistes français
et régionaux mais accueille chaque année des invités
venus d’autre pays d’Europe ou d’Inde, dans
une optique d’échanges et de rencontres.
Les objectifs sont :
- d’œuvrer pour la découverte des danses indiennes
par le public français
- de valoriser la présence de cette forme d’art sur
la scène culturelle
- d’initier une synergie nouvelle entre artistes, propice
à stimuler la pratique et la création
- de favoriser une meilleure reconnaissance du travail d’appropriation
qu’accomplissent les danseuses et danseurs de styles indiens
en France.
Le festival se démarque par
son approche originale et transdisciplinaire, réunissant
au sein d’un même événement stages,
conférences et débats, scène ouverte et démonstrations,
expositions, projections et spectacles.
La diversité de l’offre d’animation vise à
toucher un public aussi large que possible dans une ambiance chaleureuse
et conviviale ou chacun a sa place. Elle a l’ambition d’initier
une synergie nouvelle entre artistes, propice à stimuler
la pratique et la création, par la confrontation des approches .
Les Rencontres de la danse indienne
proposent en outre de réunir de façon exclusive :
-danseurs professionnels reconnus, jeunes talents, pionniers des
danses de l’Inde en France et amateurs passionnés
-danseurs d’origine française et indienne, résidants
en France ou à l’étranger, privilégiant
ainsi la qualité artistique sur l’origine ethnique
-plusieurs styles de danse indienne au sein d’un même
spectacle : danse kathak, bharatanatyam, odissi, ou encore
mohini attam, kucjipudi…
-des danses de répertoires traditionnels et des créations
contemporaines, avec une large ouverture aux chorégraphies
d’inspirations croisées
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L’association
L’association Leela Festival
a pour but de promouvoir les danses indiennes, et la culture dont
elles sont issues, en France. En dehors du festival, elle propose
stages, spectacles et autres animations, tout au long de l’année.
Le projet de l’association s’organise autour de 3
pôles :
Évènementiel : festival annuel, spectacles,
journées thématiques…
Formation et éducation : organisation de stages, échanges…
Recherche: mise en place d’un fond documentaire sur les
danses indiennes, création d’outils de référencement
à destination des danseurs et des diffuseurs…. |
Les styles majeurs des danses
de l’Inde partagent, outre une omniprésence du rythme
marqué par les pieds de la danseuse et une savante gestuelle
codifiée, un équilibre entre les aspects de danse
pure et de danse mimée (ou danse expressive). Cette dernière
est conçue comme l’interprétation d’un
poème d’inspiration mythologique. La danse indienne
est ainsi plus qu’un style de danse : c’est un
art total, qui réunit sur scène musique, danse, théâtre
et poésie. |
Odissi, Bharata Natyam, Kathak…
ces grands styles ont connu approximativement la même histoire.
Issus de différents berceaux géographiques, ils sont
réputés pour plonger leurs racines dans l’Antiquité :
ils sont alors pratiqués dans l’enceinte des temples
pour le plaisir des dieux. |
Des influences persanes se feront
sentir à l’époque médiévale, avec
les invasions mogholes, qui donneront plus particulièrement
naissance au style du Kathak, pratiqué alors dans les cours
des Maharajas. Puis la pression de l’impérialisme britannique
entraîne un important déclin et menace même certains
styles, comme l’odissi, de disparition complète. Enfin,
dans les années 1940, différents groupes de danseurs
s’attachent à la faire renaître. |
Partie des quelques foyers de
survivance où l’art de la danse s’essoufflait
sous le masque d’un simple divertissement, leur œuvre
se nourrit à l’étude de la littérature
chorégraphique, s’inspire de la peinture, de la statuaire
qui anime la pierre des temples, pour s’élever à
nouveau à la puissance de formes véritablement abouties
- très au-delà du cliché de folklore et de
paillettes véhiculé à l’heure actuelle
par le cinéma Bollywood. |
Le Bharata
Natyam
Il s’agit de la forme le plus connue de danse classique indienne.
Originaire de l’Inde du sud, elle se caractérise par
un grand dynamisme et une gestuelle géométrique. |
Le Kathak
Le kathak provient du nord de l’Inde, et résulte de
la rencontre entre les cultures indienne et arabe. Il se distingue
par une grande virtuosité dans la complexité rythmique
des frappes de pieds et les pirouettes, mais aussi par la subtilité
et le raffinement de son mîme. |
L’Odissi
Ce style lyrique et sensuel, qui provient de l’Etat d’Orissa,
au nord-est de l’Inde, se caractérise par ses postures
déhanchées et ses gracieux mouvements de buste. |
Le Kuchipudi
Originaire du sud de l’Inde, le kuchipudi est proche du Bharata
Natyam mais s’en distingue par une gestuelle à la fois
plus vive et plus ondulante. |
Le Mohini
Attam
Le Mohini Attam, ou danse de l’enchanteresse, provient du
Kérala, dans le sud du sous-continent. La gestuelle, qui
est particulièrement gracieuse et ronde, est accompagnée
de musique de type carnatique |
Le Kathakali
Originaire du Kérala, le kathakali se démarque des
autres danses classiques par la prédominance accordée
au jeu théâtral, par la complexité des costumes
et l'extravagance du maquillage des danseurs. Les danses reconstituent
des épisodes tirés des épopées hindoues,
le Mahâbhârata, le Râmâyana et de la vie
de Krishna. |
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