Artistes et intervenants

Artistes invités 2009:

Swapnokala Roychowdhury

Disciple du légendaire Guru Kelucharan Mohapatra et de Poushali Mukherji, Swapnokalpa est une jeune et talentueuse danseuse odissi indienne basée à Londres.
Elle a reçu la bourse nationale du gouvernement indien en 2001, et de nombreux autres prix pour son travail, comme le prix d’état et le prix Nabin Pratibha. Artiste de la télévision indienne, Swapnokalpa s’est produite à la fois en Inde et en Europe. Elle est à l’origine de plusieurs créations basées sur des poèmes de Rabindranath Tagore.

 

Quincy Kendell Charles

Originaire d’Angleterre, Quincy danse le kathak, style classique de l’Inde du Nord, depuis 13 ans. Il a commencé son apprentissage auprès de Mme Susan Mohip, puis a rejoint le Bhatiya Vidya Bhavan, sous la direction artistisque de Mme Sushmita Ghosh.
Aujourd’hui, Quincy s’inscrit dans la tradition de Pandit Jai Kishan Maharaj (Delhi).
Quincy suit actuellement un cursus de trois ans au Kathak Kendra de Delhi. C’est l’un des principaux représentants de cette danse à l’étranger.
Travaillant sur les rythmes complexes de la danse kathak, il joue aussi du pakhawaj, instrument à percussion principal dans l’accompagnement de la danse.
Quincy a participé à de nombreux festivals en Inde comme à l’étranger (Europe et Antilles anglaises), comme : Edingburgh festival UK, Aarhus Festival (Danemark), Festival de Bourges, festival Oriente Occidente (Rovereto, Italie) pour en nommer quelques uns. Il a dansé à plusieurs reprises à Southbank, pour des représentations comme : « Find me amongst the black », de ZeroCulture, ou lors du “Big dance festival” organisé par le Maire de Londres. Il s’attacha à promouvoir les danses et arts traditionnels indiens.

Artistes basés en France :

Kalamandalam Karunakaran

Né au Kerala, en Inde du Sud, il est fils et petit-fils d'acteur Kathakali.  A l'age de 13 ans, il rentre dans le Kalamandalam Institute of Kerala, où il devient l'élève des deux plus grands maîtres de Kathakali – Gopi Ashan et Ramankutti Nair Ashan. 
Après huit ans d'études, il quitte l'Institut, diplômé, ayant le droit d'ajouter le nom de Kalamandalam à son nom, et il aborde alors les rôles principaux.  Il reste encore au Kerala pendant trois ans et donne avec succès un grand nombre de représentations dans tout le pays.  Le Centre International de Kathakali à New Delhi l'invite entant qu'artiste principal dans leur troupe et professeur de Kathakali dans leur école durant 4 années.   
Sa grande notoriété  lui permet alors d'être invité à Paris par le Centre Mandapa en 1978.  Il y s'installe et depuis présente des spectacles et anime des stages et cours, non seulement à travers la France et tout l'Europe mais aussi en Amérique Nord et du Sud, ainsi que les Antilles.
Il a également apporté sa connaissance et l’enseignement de Kathakali dans le milieu théâtral avec des troupes et des écoles de théâtres à travers l’Europe, même plus loin.   Et en France il a travaillé, entre autres, avec la troupe dirigé par Peter Brook, ainsi qu'avec des acteurs du Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine. 
KARUNAKARAN enseigne actuellement à Paris.  Il est un des seuls professeurs et artistes indiens de Kathakali en dehors de l'Inde ayant une formation purement traditionnelle, et qui a une connaissance totale du répertoire complet du kathakali, en théorie et en pratique, pouvant jouer tous les rôles - aussi bien les rôles féminins que les rôles masculins. 


Dominique Delorme

C’est lors d’un voyage initiatique à travers le monde de deux ans, mettant de coté ses études de médecine, que Dominique Delorme rencontre l’Inde. De retour en France il découvre la danse classique indienne à laquelle il est tout d’abord initié par Malavika, artiste d’exception qui fut l’une des premières à introduire cette danse en France dans les années 1960. Ayant trouvé sa voie, il obtient en 1987 une bourse gouvernementale franco-indienne qui le conduit à Madras où il sera le principal disciple de Sri Muthuswamy Pillai, issu d’une illustre lignée de maîtres de danse et qui joua un rôle actif dans l’évolution de la danse traditionnelle Bharatanatyam à l’époque moderne. Il se forme parallèlement au chant, à la rythmique indienne, au yoga, au sanskrit et au tamoul. Il commence à se produire dans toute l’Inde, compose, puis rentre en France après la mort de son maître.
En 1989 il découvre les recherches de Padma Subramaniam, danseuse et historienne qui a cherché a reconstituer un répertoire à partir des traités anciens de danse, et continu son travail de danseur à ses cotés. En 2000 il obtient le Prix de la Villa Médicis hors les murs pour approfondir ses travaux de recherche.
Depuis 15 ans, sa danse est acclamée à travers l’Asie, L’Europe, les Caraïbes et les USA. Sa production « Karanas » (2002) inspirée de sa recherche sur les sculptures et la danse de l’Inde antique est acclamée dans l’ensemble de l’Europe et des Etats-Unis.
Il conduit régulièrement conférences, classes, stages de formations et ateliers chorégraphiques en France, en Allemagne, en Suisse et aux U.S.A.
Il a été durant de nombreuses années membre du jury des bourses artistiques pour l’inde du ministère français des affaires étrangères dans le cadre de la formation des français à l’étranger.

Mallika Thalak

Mallika a commencé le bharatanatyam dès son plus jeune âge avec le professeur Dayalasingham, disciple d’Adyar Laxman au centre Nartanalaya à Paris. Par la suite elle poursuit son travail avec Malavika parallèlement à des entraînements en Inde auprès de V.S.M.Selvam, fils du maître Muthuswamy Pillai à Chennai. Lauréate de la bourse ICCR en 2008, Mallika est actuellement basée en Inde pour une période d’un an, où elle approfondit ses études de danse auprès de son maître.
Tara Michaël
Docteur en études indiennes de l’université de Paris, chargée de recherches au CNRS, Tara Michaël est une spécialiste internationalement reconnue du yoga, du tantrisme et des danses de l’Inde, où elle a vécu longuement. Plusieurs de ses ouvrages sont désormais classiques, notamment Corps subtil et corps causal (Le Courrier du Livre), Yoga (Seuil) ou sa traduction de la Hatha-yoga-Pradîpikâ (Fayard). Elle joint à une rare érudition un sens de l’adaptation et une expérience profonde de la culture hindoue.

Sandrine Da Costa

Après des études en danse contemporaine, Sandrine Da Costa découvre la danse Odissi auprès de Flora Devi et de Sri Shankar Behera  . Elle continue aujourd’hui à se former auprès de Flora Devi en France, et de Sujata Mohapatra en Orissa. En parallèle, elle poursuit son travail en yoga et danse contemporaine.Depuis 2008, elle collabore en tant que critique de danse et crée la Compagnie Samanvaya avec Tristan  Lecarpentier et Dominique Mong hune. Elle approfondit sa recherche sur le mouvement et le corps en explorant et en s’initiant à d’autres techniques tel le tango, le kalaripayat, la mise en scène et l’écriture chorégraphique. Sandrine Da Costa vit et travaille à Montpellier où elle étudie la psychologie à l’Université Paul-Valéry afin d’approfondir sa recherche sur le mouvement et la danse thérapie.  


Adam Simon Callejon

Adam S. Callejon est auteur-compositeur interprète et conteur depuis plus de 20 ans. 
Son intérêt pour la philosophie et la musique de l’Inde influence ses compositions musicales actuelles. Il travaille le chant classique de l’Inde du nord depuis 1999 et joue de l’Esraj (instrument à cordes), sous l'égide de  Barun Kumar Pal, un disciple senior de Ravi Shankar.
Adam qui gère aussi un home-studio d'enregistrement, travaille actuellement sur un CD avec son maître (Soul to soul). 
Il se produit également dans des contes musicaux qui ont l'Inde pour thème. 
 Explorant des chemins oubliés, sa recherche met en lumière les vertus harmonisantes de la musique et ses liens avec notre intériorité. C'est ainsi que sont nés les stages de yoga de la voix.

Gali Garrastazu

Après avoir découvert les danses indiennes au cours d’un premier voyage en Inde, Gali est initiée au Bharatanatyam en Ecosse lors de ses études aux beaux-arts d'Edinburgh. Elle a obtenu par la suite une bourse du gouvernement écossais pour poursuivre sa formation en danse Bharatanatyam et Kuchipudi/Kathakali dans l'état du Kérala où elle a passé 7 ans. Formée par différents professeurs, elle vit aujourd’hui entre l’Inde, où elle continue sa formation auprès de Vidushi Smt Sahana Pradeep Bhat dans le Karnataka; et la France, où elle a créée, sous la direction de son professeur indien, l’association Kala Kendra qui se veut une annexe de l’école du Karnataka.

 
Artiste plasticienne :

Dominique Mong-Hune

Originaire de l’île de la Réunion, Dominique MONG-HUNE est une illustratrice dont le travail reflète la richesse des influences multi-culturelles propre à ses racines créoles aux saveurs chinoise, africaine, indienne et française.
Ses créations se caractérisent par un goût prononcé pour le patrimoine, qu’il soit culturel, naturel ou humain.
La présente exposition est un hommage rendu à la culture indienne (arts, mythologie) et aux techniques ancestrales (tissage des étoffes, graphisme du kalamkari), réinterprétées par un regard métissé : c’est un espace de liberté et de rencontre entre les peuples.
Sophistication des ornements, perfection des plissés, éclat blanc de l’argent et chatoiement des ors sur des soies aux couleurs contrastées, beauté sculpturale des poses ont inspiré ces séries consacrées à la danse indienne classique.